Emile Guiblain-Coquery nous
a laissé un témoignage inestimable des paysages de Saint-Martin-des-Champs pendant l’entre-deux-guerres. Le clocher penché de notre église, un étang ou bien encore une ferme de la
commune sont autant de merveilles qu’il nous est possible d’admirer. |
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C’est à la fin de la "Grande-Guerre" après un stage à l’école des Beaux-Arts, qu’Emile Guibalin-Coquery s’installe à Saint-Martin-des-Champs pour parfaire son art. Sa fantaisie, son anti-conformisme le conduirent à vouloir vivre en toute indépendance. A Saint-Martin, il était seul avec son chien dans une roulotte au Four à Chaux. Les Saint-Martinois le voyaient souvent se promener dans ce petit coin de Puisaye qu’il affectionnait tout particulièrement. | |
Il
a quitté Saint-Martin-des-Champs à la fin des années 30 pour d’autres horizons. Ce sera d’abord le Morvan puis le Pays Basque, la Corse, la Lozère et enfin la Creuse où il passa les
douze dernières années de sa vie dans le charmant village de Toulx-Sainte-Croix. Il s’y était aménagé un "nid d’aigle" accroché au flanc de la haute butte de Toulx. On venait l’y voir
de très loin, c’est ainsi que sa réputation grandit. Ses tableaux, tels ses effets de neige et ses paysages d’automne, étaient très appréciés tout comme ses écrits (contes, nouvelles
et poèmes). Emile Guiblain-Coquery est décédé en 1963 à Toulx-Sainte-Croix où il repose. Texte inspiré de l’article paru dans le Journal de Gien du 5 septembre 1963
Text in English
Emile Guiblain-Coquery left us a priceless testimony
landscapes of Saint-Martin-des-Champs during the interwar period. The leaning tower of our church, a pond or even a common farm are many wonders that we can
admire. Emile Guibalin-Coquery was born in 1883 in Gien in the suburb of Berry. His passion for painting will drive the 1910 to 1914 in Saint-Privé with Henri Harpignies, the master of the Barbizon School, which will be the last student. He worshiped Hapignies, he said ". He taught me to see nature, to understand the grace of a site, the poetry of a ray of the setting of an ancient trunk"
It was at the end of the "Great War" after an internship at the School of Fine Arts, Emile Guibalin-Coquery settled in Saint-Martin-des-Champs to perfect his art. His fantasy, his anti-conformism the conduirent want to live independently. In St. Martin, he was alone with his dog in a caravan at the lime kiln. The St. Martin people often saw walking in this little corner of Puisaye he was particularly attached.
He left Saint-Martin-des-Champs in the late 30s for other horizons. This will be the first Morvan and the Basque Country, Corsica, Lozere and finally Creuse where he spent the last twelve years of his life in the charming village of Toulx-Sainte-Croix. He was laid them an "eagle's nest" clinging to the high mound of Toulx. We had the see from afar, thus its reputation grows. His paintings, like the effects of snow and autumn landscapes were popular as were his writings (fairy tales, stories and poems). Emile Guiblain-Coquery died in 1963 in Toulx-Sainte-Croix where it is based. Inspired text of the article published in the Journal de Gien of September 5, 1963 |